domingo, 1 de marzo de 2009






Rêve d’artiste


A travers tes agiles mains tu transcris
Le doux secret que tu garde caché
Dans les boucles de rêveries
Qui adornent ton front.
Lueurs matinales, feu dilué,
Tu abordes tes pinceaux.
Ton visage exprime un profond silence,
Une joie désespérée,
Une débordante vitalité,
Des gestes dédaigneux,
La fatigue de longues journées de labeur
Et d’instants merveilleux,
Durant lesquels le rayon subtil que t’envoient les muses
Est retenu prisonnier de ton âme, rejaillissant sur ta toile.
Lattent ton pou, soupirs
D’infinies couleurs.
Ta palette de vent, amarré à ton port ;
Muet témoin d’insondables désirs,
Recueille des chansons que tu files en vers,
De soleil et de brume, de mer, et de baisers.
Pour atteindre le solennel moment
Que tu attends avec impatience, quand l’ultime touche
Te donne la lumière qui manque,
Et précieuses sont les roses, cultivées et choyées,
Qui émaneront de ta poitrine, s’intégrant entièrement a la toile.
Réveilles-toi ! ton œuvre déjà s’achève.
Durant de longues heures d’amour et de silence
Tandis que peignant,…tu rêvais.
Ouvrant la porte te frappent les vents
De l’inquiétude et du désespoir.
Ouvres cette porte, la tête haute
Ne te laisse pas affliger par les carences qui rode autour de chez toi !
Que la douleur qui bourgeonne entre le bruissement des feuilles,
Soient des larmes que personne ne connaisse ni ne recueille.
Sourie ! car t’attend un ciel rose pale
Qu’ont peint pour toi les fées.
Les heures veillent un bouquet de triomphe
Et miles joies que réserve la vie.
Maître de toi-même, amant,
Du labeur que tu aime tant ;
S’adornant de jour, s’adornant de nuit,
Etant dans l’art tu vas rompre les matins.
Que le trône ne soit pas trône,
Sinon un murmure en cascade,
Et que la pluie qui fait défaut
Raifraichisse ton âme.
Quand t’envahi la plaine quotidienne ;
Parmis les lambeaux de solitude grisâtre,
Désirant remplir tes caisses vides
Tu effaceras, peu a peu tes chers désirs
Sans récompense ni cause.
Ne perds pas le chemin, qui te mènera à la lune !
Buvant à la coupe de ce vin ardent
Laisses l’amour envahir tes poches vides,
Ainsi se feront colombes tes pièces
Qui réussiront à construire leur nid.
Artiste, il est si doux cet instant,
Quand sans un mot tu te consacre à la peinture
Sans trêve, sans repos ni soupirs,
Dieu, le sait, et te donnera son amour divin
Pourquoi es-tu triste ?
Si tu es roi en ton royaume
Et moi reine dans le mien.

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